Print

Samer Hussein, Ph.D.

Chercheur régulier
Axe Oncologie, HDQ
Professeur adjoint
Département de biologie moléculaire, de biochimie médicale et de pathologie
Faculté de médecine, Université Laval
 
 
 
 
 

Le Dr Samer Hussein est chercheur au Centre de Recherche du CHU de Québec – Université Laval, dans le groupe St-Patrick de recherche en oncologie fondamentale. Il est également professeur adjoint au département de biologie moléculaire, biochimie médicale et pathologie de la Faculté de médecine, Université Laval.

Ses travaux de recherche visent à comprendre les mécanismes moléculaires qui établissent et régulent les états cellulaires pluripotents, particulièrement le rôle des ARN longs non-codants dans les réseaux géniques, ainsi que les événements transcriptionnels responsables de l’initiation et de la progression du cancer.

Définir les réseaux de gènes et leurs interactions contrôlant les états pluripotents
La pluripotence se définit comme la faculté d’une cellule à générer tous les types cellulaires d’un organisme. Les trois facteurs de transcription Oct4, Sox2, et Nanog représentent les piliers centraux du réseau de régulation des gènes associé au maintien d’un état pluripotent. Grâce à des modèles cellulaires de pluripotence et de reprogrammation ainsi qu’à l’utilisation de technologies à haut débit (protéomique, RNA-seq et ChIP-seq), ce projet a pour but de comprendre comment les interactions entre les facteurs de transcription de pluripotence et les régulateurs de la chromatine déterminent le destin cellulaire et la transition des cellules vers des lignées spécifiques dans le développement embryonnaire ainsi que celui du cancer.

Définir le rôle de certains ARN longs non-codants dans l’identité cellulaire
Les ARN longs non-codants (lncRNA) constituent une classe à part entière d’ARN, caractérisés par le fait qu’ils ne codent pour aucune protéine connue et qu’ils sont composés d’au moins 200 paires de bases. Les lncRNA ont été impliqués dans la régulation génique et le maintien de l’identité cellulaire, mais leur mécanisme d’action impliqué dans l’établissement de la pluripotence demeure inconnu. L’objectif de ce projet est de comprendre le rôle des lncRNAs dans la régulation des états pluripotents et la reprogrammation des cellules souches embryonnaires.